A mon propos

Fatima Bilgen

Fatima Bilgen
Praticienne de longue date, Fatima est passionnée par la médecine traditionnelle chinoise.

Ses douze années d’étude de médecine chinoise passées en France et en Chine, ses 30 ans d’expérience professionnelle en qualité d’esthéticienne, ses résultats en matière de soin, son enthousiasme, sont autant d’atouts qui vous aideront à acquérir une qualification et un savoir millénaire de haut niveau.

Sa longue expérience pédagogique dans l’enseignement vous permettra d’assimiler facilement et rapidement les techniques les plus élaborées.

Mon parcours qui m’a amené à la médecine traditionnelle chinoise

Née en Octobre 1955 en Kabylie (Algérie), je suis entrée en France alors que je n’avais qu’un mois. J’ai grandi à Paris, dans un milieu familial plutôt modeste, aussi j’ai dû arrêter l’école très tôt pour travailler.

J’ai occupé plusieurs emplois successifs, et quand j’ai eu assez d’économies, j’ai fait la formation dont j’avais toujours rêvé de faire : une formation d’esthéticienne/Cosméticienne. Pourquoi cette formation ? Parce que J’ai toujours eu une attirance pour tout ce qui est beau. Dans la nature, j’aime la beauté des paysages. J’aime l’art, la beauté, les maquillages artistiques, les gens qui sourient…  Il y a une beauté dans chaque être, il suffit de la découvrir, souvent avec son cœur.

J’ai aussi choisi d’être esthéticienne car tout comme bon nombre de mes consœurs esthéticiennes, j’aime les autres et j’ai envie de donner. Faire passer l’autre avant soi, l’embellir, lui donner du bien-être, lui redonner le sourire. C’est aussi être humble, mettre en avant les personnes que l’on soigne.

En 1978, j’ai obtenu un CAP d’esthétique après avoir suivi mes études à l’école « Académie des soins esthétiques », avenue Franklin Roosevelt à Paris. Tout en travaillant dans ce domaine, j’avais envie d’apprendre et de me former encore plus. C’est ainsi que j’ai passé les 25 années suivantes à travailler et à étudier toutes sortes de soins ou de massages, ainsi que la phytothérapie, tout en ayant eu le temps d’être mariée et d’avoir quatre enfants.

Comment  « j’ai rencontré » la médecine traditionnelle chinoise ?

En 1998, je me suis inscrite à un cours de Qi Gong (prononcer tchi kong). Le Qi Gong est un art martial chinois et fait partie de la médecine traditionnelle chinoise. Il permet à tout un chacun de garder une bonne forme physique et mentale grâce à un travail sur les méridiens et certains points d’acupuncture…. Petit à petit, j’ai constaté que j’étais en meilleure forme, et que ces cours me faisaient beaucoup de bien.

Après trois années de pratique, en septembre 2002, passionnée par cette approche philosophique millénaire, j’ai décidé d’approfondir mon savoir. En octobre 2002, je me suis inscrite à l’institut Chuzhen, une école privée de médecine chinoise à Paris

J’y ai passé 7 années où j’ai étudié successivement :

Les fondements théoriques de la médecine chinoise, 3 années de massage Tui Na,

3 années d’acupuncture + 1 année d’acupuncture avancée. Après avoir fait un mémoire, j’ai enfin obtenu 2 diplômes : 1 diplôme de massage Tui Na puis un second diplôme en Acupuncture. Etant très exigeante de moi-même, cette première école de médecine chinoise française n’était qu’une « entrée en matière, une mise en bouche ». Pour moi, seuls les experts chinois pouvaient juger de mon travail. Je devais remonter à la « source » de cette médecine, autrement dit, je devais être admise à l’université de médecine traditionnelle chinoise en République Populaire de Chine, là où tout a commencé… A l’époque, je ne savais pas encore que je m’engageais pour un long, très long cursus, lequel devait m’amener en Chine, jusqu’au doctorat.

En septembre 2010, je me suis inscrite à l’université de médecine traditionnelle chinoise de Nanjing en Chine. Pour ce faire, les chinois avaient exigés que je sois titulaire du Bac Scientifique « S », que je n’avais pas. Je me suis donc inscrite à l’université Paris VI, Pierre et Marie Curie, en formation continue, et moyennant un acharnement au travail  (j’ai dû réapprendre l’algèbre, les fonctions, la trigonométrie, les suites, la chimie, la biologie etc…) j’ai obtenu en un an le « DAEUB » Diplôme d’Accès aux Etudes Universitaires, « B » pour « Scientifiques » avec mention assez-bien. Cette fois, les chinois ont acceptés mon admission.

En médecine chinoise, il y a des termes, des expressions qu’il n’est pas possible de traduire. Pour bien la comprendre, il est indispensable d’apprendre le chinois. Parallèlement à mes cours de médecine chinoise, je me suis inscrite à l’INALCO (langues « O ») à Paris, en licence de chinois.

Décembre 2009 : Sur cette photo,  remise du diplôme de l’Institut Chuzhen de médecine chinoise Paris, après 7 ans d’études, par deux grands professeurs chinois dont Fatima a eu la chance de les avoir.

Fatima Bilgen au centre, à sa droite, l’éminent professeur Hao,
de l’Université de Guangming à Pékin, avec lequel elle a pu étudier les fondements théoriques de la médecine chinoise,

À sa gauche, le professeur Liu, chef de Service Tui Na de l’hôpital de Pékin, dont elle a été l’élève pendant trois ans et demi.

Juin 2014 :  Remise du Master en acupuncture à Fatima, par son tuteur et Maître de thèse : Docteur Sun, Professeur à l’université de Nanjing, et Chef de Service « surpoids et obésité » à l’hôpital de Nanjing, République Populaire de Chine.

Année 2015 :  Fatima prépare un Doctorat sur trois ans en médecine traditionnelle chinoise.

Année 2016 :  Pour préparer mon doctorat
en médecine chinoise et mettre toutes les chances de mon côté pour le réussir, je me suis inscrite à l’Université Paris VI afin d’enrichir mes connaissances en médecine Occidentale sur le thème de l’obésité, ou plutôt
des différentes formes d’obésité, sujet de ma thèse.

Obtention par l’Université Pierre et Marie Curie VI du Diplôme d’Université
suite à un an d’étude pour ce DU à l’hôpital Pitié Salpêtrière à Paris,
sur les « Obésités et syndromes métaboliques »,
intitulé:
Prises en charge médicales, diététiques et psychologique ».
(Major de promotion avec une note de 14 sur 20).

Année 2018:
Après une recherche clinique sur 90 personnes, de avril 2016 à Mai 2018 et un travail persévérant j’ai enfin soutenu ma thèse le 2 juin 2018, intitulée
« Comparative clinical obeservation of acupuncture efficacy for obestity due to eating disorders ».
Ce jour là, j’ai obtenu par le jury le double titre de
« docteur en médecine traditionnelle chinoise » et  » doctor of philosophy in medicine ».
En effet, la médecine traditionnelle chinoise n’est pas seulement une science mondialement reconnue, en particulier par l’OMS
(Organisation Mondiale de la santé),
c’est aussi une philosophie millénaire.

Photo: à gauche Fatima BILGEN, à droite son superviseur, maître de thèse, le professeur XU BIN de l’université de médecine chinoise de Nanjing
(république populaire de Chine)

Formations proposées :
Massage Tuina « les 7 massages » (tous droits réservés, marque déposée à l’INPI)
= 7 différents massages adaptés pour l’esthéticienne et praticiens de bien-être

Autres formations :
– Gua Sha corps et visage (techniques populaires chinoises), 1 jour de formation
– Massage crânien, 1 jour de formation
– Pratique des ventouses, 2 jours de formation
– Moxibustion, et autres techniques populaires chinoises pour renforcer l’énergie, 1 jour de formation
– Auriculothérapie, sans aiguille, avec des plantes (petites graines à stimuler) 2 jours de formation
– Lifting visage rajeunissant (méthode chinoise), 5 jours de formation

Toutes ces formations utilisent uniquement les techniques TUI NA,
massage millénaire dont l’efficacité n’est plus à prouver.
Ce massage est toujours utilisé de nos jours en Chine, que ce soit dans les milieux populaires où il est né, en milieu hospitalier
« Service Tui Na » ou dans les nombreux centres de bien-être et de beauté.

Article paru dans le magazine des professionnels de la beauté

http://www.congres-esthetique-spa.com/conference/le-massage-cranien/